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Le traitement orthopédique

Le traitement chirurgical

 

 

 

Le traitement du pied bot varus équin suscite encore de très nombreuses discussions.

Premier principe : le traitement orthopédique a des limites, mais il faut savoir l’exploiter au maximum.

Deuxième principe : le traitement chirurgical est à considérer au cas par cas.
Il n’est qu’un moment dans une aventure orthopédique qui dure toute la croissance.

Les traitements sont de plusieurs sortes :

  • le traitement par plâtres,
  • le traitement orthopédique (ou traitement dit conservateur : mobilisations et attelles),
  • le traitement chirurgical.

Ces méthodes ne s’excluent pas. Elles peuvent se succéder ou s’intercaler.
Rien n’est jamais acquis, et à tout moment tout peut être remis en question !

 

Les plâtres

Certains orthopédistes restent fidèles aux plâtres successifs refaits par le chirurgien lui-même chaque semaine ou même à plus brefs intervalles.
D’autres préfèrent les manipulations quotidiennes relayées par la pose d’attelles de modèles divers.

 

Le traitement orthopédique

Les mobilisations quotidiennes présentent un avantage certain sur la méthode orthopédique de réduction par plâtres dont le but primordial est de redonner au pied sa morphologie habituelle, l’immobilisation plâtre ne favorisant pas la récupération musculaire.
Les mobilisations ne doivent pas être considérées comme une technique simple. Si elle est accessible à tous les kinésithérapeutes, elle exige un apprentissage précis. D’autre part, elle n’a pas la prétention de corriger tous les pieds.

 

Le traitement chirurgical

Tant que le traitement orthopédique est efficace, il faut le prescrire (à condition que son efficacité soit contrôlée par un bilan radiographique et le
chirurgien orthopédiste).

Mais quand le traitement orthopédique n’évolue plus il faut envisager une intervention chirurgicale.
La chirurgie néonatale même limitée à des ténotomies n’est plus guère défendue.

La ténotomie du tendon d’Achille est aujourd’hui pratiquée entre 3 mois et 10 mois avec reprise du traitement orthopédique et kinésithérapie.
S’il y a échec à nouveau, l’intervention chirurgicale se fera par libération postéro interne.
Les réductions chirurgicales sont décidées sur l’échec du traitement orthopédique.
Attention il ne s’agit pas d’un échec du kinésithérapeute, mais plutôt que la solution orthopédique ne donne plus de progrès suffisants.

Après chirurgie, dans tous les cas, le traitement orthopédique doit être poursuivi et doit reprendre avec plus de facilité.

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