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La motricité de votre enfant

Le regard des autres

La séance de kinésithérapie

 

 

La motricité de votre enfant

On serait tenté de croire que l’enfant va être gêné par ses contentions (attelles ou plâtres). Mais non, lui n’aura rien connu d’autre et trouvera ça normal.

Il ne mâchouillera pas ses pieds en même temps que les  autres, la belle affaire.

Mon fils a toujours marché avec ses attelles et ses plâtres sans aucun problème.
Cela glisse un peu sur le carrelage, il faut faire attention et prévoir de très grosses chaussettes avec un système d’accroche anti chutes.

C’est en grandissant que, voyant d’autres enfants, votre enfant tentera de refuser le port des attelles.
Il faudra alors expliquer, ré-expliquer, ne pas céder.

Il n’y a pas le choix.

 

Malgré les rares réticences, mon fils porte ses attelles tous les soirs et en trois années, il n’est ne s’est passé que trois nuits sans attelles.

Il ne faut absolument pas penser que devant la longueur du traitement, on peut se permettre un peu de liberté quant à la pose des attelles nocturnes.

 

Il ne faut pas céder devant les caprices, on ne plaisante pas avec le traitement qui doit être suivi de gré ou de force. Il faut porter les contentions prescrites, un enfant récalcitrant pourra être plâtré.

Les risques de récidive sont très importants, et un grand enfant appréciera moyennement un retour au traitement, voire à la chirurgie.

 

Le regard des autres

Lorsque vous sortirez, la présence de contentions peut attirer le regard.
C’est une regard curieux, rarement méchant.

Le grand public n’est pas bien informé quant aux récents progrès du traitement du PBVE, on n’en parle pas au journal de 20h00, et il y a tant d’autres pathologies plus graves (pour lesquelles on ne parle pas de guérison).

J’ai croisé deux personnes qui reconnaissaient les contentions, une maman dont le garçon avait un PBVE et une adolescente de 18 ans porteuse d’un PBVE.

Dans l’idée commune, le PBVE est quelque chose de honteux, que l’on cachait autrefois dans de grosses chaussures et qui durait tout une vie.

Il n’est pas possible d’expliquer à tous ces regards furtifs que votre enfant n’aura que quelques années de traitement et qu’il sera semblable à ses camarades à l’école.

Tout ceci n’est pas bien méchant, d’autant plus que les contentions de jour ne durent qu’une année environ (jusqu’à la marche).

Par contre ce qui est palpable, c’est la désinformation du grand public, et la peur de tous face à la maladie.

 

La séance de kinésithérapie

Pendant la période de maternité, les choses sont faciles.
Les séances de kinésithérapie sont plutôt fixées à la convenance du kinésithérapeute.
De retour au travail, il faut trouver le meilleur créneau horaire.

Placé en nourrice, il est fréquent de s’entendre pour que les séances se passent en journée chez la nourrice.

Vous aurez alors plus de temps pour vous et votre enfant le soir. Mais réservez tout de même au moins une séance hebdomadaire à domicile, il faut connaitre l’évolution du traitement et discuter avec le kinésithérapeute.

Placé en crèche, il est moins facile d’imposer une séance quotidienne de traitement.
Une crèche a un rythme bien défini, et la vie en collectivité impose des heures fixes de repas, d’activités.

Mon fils a été gardé en crèche, et mon kinésithérapeute est toujours venu à mon domicile en soirée. Néanmoins, de manière exceptionnelle (7 ou 8 fois peut être sur 3 années), mon kinésithérapeute est allé à la crèche faire la séance.
Le personnel de crèche, s’il n’aime pas être perturbé dans son quotidien, est arrangeant.

Mon kinésithérapeute passe souvent le soir, quelque fois à l’heure du repas.
Au bout de quelque mois, mon fils a pris le pli de diner avec son kinésithérapeute, c’est amusant, sauf peut être certaines fois pour la chemise du kinésithérapeute.

 

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