que faire ? > le protocole de Saint Vincent de Paul (Paris 14 ème)

menu_3_2Le livre d’Olivier

Le protocole

La pose des plaquettes

 

 

Le livre d’Olivier

L’hôpital St Vincent de Paul (Paris 14 ème) distribue aux parents le livre suivant : Les beaux pieds d’Olivier

 

Le protocole

Le nombre de séances écrit ci dessous peut fortement varier :

  • selon le degré de sévérité du PBVE,
  • selon l’organisation familiale,
  • selon la disponibilité du kinésithérapeute,
  • selon l’éloignement géographique de la famille.

Cela n’influe en rien sur l’évolution du traitement.

L’équipe de l’hôpital prendra en compte le traitement le plus adapté aux réalités géographiques et socio-économiques de la famille.

C’est un traitement à la carte qui ne peut être uniformisé.

 

Le traitement se décompose schématiquement en quatre phases :

1. la période dite de réduction, de la naissance à l’âge de 6 semaines

Les séances de kinésithérapie sont quotidiennes.

C’est effectivement en 6 à 8 semaines que la majeure partie des déformations peut être corrigée.

Une consultation auprès du chirurgien orthopédiste permet d’apprécier la qualité de la réduction obtenue au bout de 1 mois selon des critères cliniques et radiologiques (radiographies de face et de profil en correction maximale).

On peut ainsi donner des conseils thérapeutiques utiles au kinésithérapeute pour la suite du traitement.

2. la période de pré-verticalisation (avant la marche)

C’est une période d’entretien des mouvements passifs et actifs afin de rendre ces derniers automatiques en vue de l’acquisition de la marche. Ce peut être aussi une période d’amélioration de la correction.

La réééducation, selon les cas, est quotidienne ou faite tous les 2 jours, les parents peuvent s’y initier et ainsi l’appliquer, de même qu’ils savent, à ce stade, installer les contentions nocturnes.

Dans la journée, l’enfant est progressivement libéré de ses attelles cruro-pédieuses ou jambières, en revanche, il peut conserver ses plaquettes, se mettre debout et commencer à marcher.

Si la correction des déformations est complète, le pied peut être complètement libéré de toute contention dans la journée pendant des périodes de plusieurs heures.

La nuit, la contention doit être encore stricte avec la plaquette fixée par des sparadraps et incluse dans une attelle cruro-pédieuse.

 

3. la période de la marche

La marche étant acquise, l’enfant est chaussé normalement dans la journée.

Les séances de rééducation s’espacent pour devenir bi-hebdomadaires, puis hebdomadaires.

On demande aux parents de participer un peu à la rééducation à la maison en encourageant des exercices actifs, marche en canard en gardant bien le talon au sol, marche sur les talons avec les pieds en émersion, marche sur la pointe des pieds, et dès que le développement psychomoteur le permet, sauts, trampoline, stimulation des péroniers à l’aide de jeux…

On peut également montrer au parents comment faire des postures anti-équin sur des attelles-ski : planchettes légèrement plus larges que le pied et plus longues de 10 à 15 cm, solidarisées au pied avec des bandes adhésives inextensibles. Ce système qui permet la marche est un bon adjuvant au traitement et plaît souvent aux jeunes enfants.

 

4. la période ultérieure jusqu’en fin de croissance

C’est d’avantage une surveillance plus ou moins espacée par le kinésithérapeute (1 fois par mois par exemple).

Un maintien nocturne peut être nécessaire pendant de nombreuses années.

 

La pose des plaquettes

Vous trouverez beaucoup plus d’informations aux adresses suivantes :

 

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a : plaquette réniforme en vue postérieure pour un pied droit.
La bande n°1, non élastique, part sous la face inférieure de la plaquette vers le bord interne du pied.

b : le pied est posé sur la plaquette qui est incurvée de telle façon que la plante du pied repose sur la face convexe.
La bande n°1 fixe l’avant-pied

c : la bande n°2, non élastique, accroche la grosse tubérosité du calcanéum et est rabattue de part et d’autre sous la plaquette en passant au-dessous des malléoles

d : la bande n°3, non élastique, fixe verticalement la face postérieure du talon à la face inférieure de la plaquette

e et f : le milieu de la bande n°4, non élastique, est fixé sous la plaquette au niveau du medio-pied.
Caque chef médical et latéral remonte sur la grosse tubérosité du calcanéum et est rabattu de part et d’autre sur la plaquette

g : une deuxième bande verticale (n°5), non élastique, accroche la grosse tubérosité du calcanéum et va se tendre sous la face inférieure de la plaquette

h : une bande adhésive et élastique moule l’ensemble du montage non élastique

i : aspect du pied en cours de fixation.

 

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