Le traitement non chirurgical a une place très importante : il existe de nombreux moyens orthopédiques pour corriger les déformations du PBVE et offrir un maintien de cette correction.
Quelle que soit la méthode utilisée, elle implique de la part du chirurgien orthopédiste et du kinésithérapeute une formation spécialisée : ce sont, en effet, la pratique régulière et l’expérience
des manipulations, <a href= »protocole.htm#PLAQ »>de la pose des plaquettes</a>, de la confection des plâtres… qui permettront d’obtenir la meilleure efficacité possible.
Il s’agit d’un traitement long et minutieux auquel la participation des parents est essentielle.
Malgré un consensus apparent, le traitement du pied bot varus équin congénital idiopathique (PBVE) soulève encore de nombreux problèmes.
En dehors de Pous et Dimeglio et de Riöppy qui ont prôné la chirurgie néonatale, la majorité des auteurs s’accorde pour commencer le traitement du PBVE dès la période néonatale par des méthodes purement orthopédiques :
- mobilisations et plâtres correcteurs
(Imhauser, Karski, Laaveg et Ponseti, McKay, Nather, Turco), - plâtres correcteurs sans manipulation
(Harrold, Franke, Porter), - mobilisations et strapping
(Bérard), - mobilisations et attelles diverses
(Bensahel, Ghali, Lubrano, Masse, Seringe, Tassig, Wedge).
Aucune méthode ne peut prétendre corriger tous les pieds bots et constituer en quelque sorte une méthode unique de traitement.
On peut considérer qu’un résultat satisfaisant sera obtenu dans 50% des cas.
Ceci signifie que dans l’autre moitié des cas, il ne s’agit pas d’un échec de la méthode, mais d’une préparation à la chirurgie complémentaire.