que faire ?

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Le traitement est une urgence, pas forcément dès la naissance, mais plutôt dans les premiers jours.

 

 

 

 

Les premiers jours de la vie sont précieux car il faut exploiter l’hyperlaxité (la souplesse) du nouveau-né.
Le nourrisson doit être suivi par un hôpital. Il sera alors encadré par :

  • un chirurgien othopédique,
  • une équipe de kinésithérapeutes à l’hôpital,
  • un kinésithérapeute de ville.

 

Quand l’enfant est suivi dans un service d’orthopédie pédiatrique… tout est relativement simple… parce que les kinésithérapeutes sont formés à cet exercice, il sont expérimentés et disponibles.
Mais quand l’enfant se trouve à 100 km d’un centre spécialisé, que faire ? Le kinésithérapeute local qui voit un pied bot varus équin tous les deux ans (compte tenu de la fréquence), et qui a dû passer au cours de son stage 10 à 15 heures dans un service d’orthopédie pédiatrique, n’est pas toujours en mesure d’assurer le traitement.

 

La situation est encore plus dramatique quand on se trouve dans un pays à forte démographie et à faible infrastructure médicale. Le nombre de kinésithérapeutes se compte alors sur le bout des doigts.

Il faut alors se tourner vers l’équipe de l’hôpital qui prendra en compte le traitement le plus adapté aux réalités géographiques et socio-économiques de la famille.

C’est un traitement à la carte qui ne peut être uniformisé.

Même dans le meilleur des cas, tout enfant présentant un PBVE devra être surveillé durant sa croissance, longtemps après l’arrêt de son traitement afin de s’assurer de la stabilité du bon résultat.

C’est à ce prix que l’enfant pourra mener une vie normale, se chaussant normalement et s’adonnant aux activités sportives de son choix.

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