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rencontre avec l’équipe médicale

examen du nourrisson

 

Avant la naissance

Le diagnostic est possible par échographie anténatale vers la 9ème ou la 10ème semaine.
Plus tard, lorsque le volume foetal est important, il est très difficile de distinguer le vrai pied bot d’une déformation posturale.

Les statistiques montrent qu’aujourd’hui en France, plus d’un enfant sur deux porteur de PBVE est diagnostiqué avant la naissance.

Il est conseillé de prendre contact avec une équipe médicale (l’hôpital proche de chez vous) pour bien appréhender le traitement et dédramatiser la découverte.

 

A la naissance

Le nourrisson ne doit pas être séparé de sa mère à la naissance. Il sera rapidement pris en charge par l’équipe orthopédique de l’hôpital qui posera plâtres ou attelles mais il n’y a pas lieu de le séparer de sa mère.

Rencontre avec l’équipe médicale

La première rencontre d’un nouveau né porteur d’un PBVE et du chirurgien orthopédiste qui le prend en charge est décisive pour les trois parties : le nouveau né (enfant et adulte en puissance), le thérapeute et les parents.

Le seul terme de pied bot peut effrayer, il est important à ce premier contact de bien percevoir :

  • le principe du traitement,
  • la durée du traitement,
  • les différentes séquences du traitement,

et de voir d’autres enfants déjà traités, déjà opérés, avec l’évolution photographique de leur déformation.

 

Il n’y a pas de bon traitement sans participation familiale. Les parents doivent se sentir co-acteurs des étapes thérapeutiques, co-responsables et impliqués dans les décisions des actions thérapeutiques à venir.

Examen du nourisson

Le diagnostic du PBVE est facile dès la naissance.

Néanmoins un long moment d’analyse, de recueil des données et d’interprétation est indispensable pour l’évaluation développementale du nourrisson et de l’enfant dont on envisage le suivi pour de nombreuses années.

Le premier examen :

  • Examen clinique

Ce qui compte à l’examen initial, ce n’est pas la sévérité de la déformation mais la réductibilité (la capacité à manipuler le pied pour le ramener à une position normale). Les pieds assez bien réductibles se corrigent bien quelque soit la déformation.

  • La radiographie

La radiographie s’impose mais les détails cliniques ont beaucoup plus d’importance que le bilan radiologique. Certaines équipes discutent de son utilité, son opportunité.
La radiographie permet de vérifier si les rapports osseux du pied concordent avec les données cliniques.

  • Bilan du membre inférieur

Recherche d’une amyotrophie du mollet, d’une amyotrophie de la cuisse. Cet examen oriente vers une atteinte neurologique : le PBVE ne serait alors pas isolé mais un élément d’une pathologie plus complexe.

  • Examen plus vaste

Examen de la colonne vertébrale, des genoux, des hanches, de la main pour pouvoir exclure ou avoir confirmation d’autres symptômes (syndrome de Larsen, syndrome de Freeman, spinabifida, arthrogrypose…).

Eventuellement, bilan photographique, et si possible un bilan vidéo peuvent rendre mieux compte de l’évolution de l’affection et des progrès du traitement.

L’examen neurologique de l’enfant est essentiel car, si le pied bot ne peut être qu’un élément d’une maladie neuromusculaire, il est bien souvent isolé.
Il est essentiel de différencier le PBVE congénital des autres formes de pieds déformés inscrits dans des syndromes plus complexes.

Dans le cas d’un PBVE isolé (l’objet de ce site), l’examen de l’enfant est entièrement normal en dehors du pied bot lui même unilatéral
ou bilatéral.

 

Les examens suivants (examens en cours de traitement) :

Ils seront fréquents (surtout au début), puis plus espacés. Ils permettront d’apprécier l’évolution du traitement et d’orienter les décisions à venir.

L’enfant sera suivi par son chirurgien orthopédiste, son kinésithérapeute de l’hôpital et par son kinésithérapeute de ville.

Les examens de contrôle pratiqués à l’hôpital associeront examen clinique (mobilisation), radiographie, photographie et vidéo.

L’examen clinique reste essentiel, il permet de sentir le calcanéum, de repérer une éventuelle cassure dans la zone médio-tarsienne, de tester la réductibilité,
de sentir la résistance du tendon d’Achille.

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